Exit les photos de François Hollande et les emblèmes du PS. Le 2, rue Jeanne-d'Arc, reste l'adresse des députés d'Agen-Nérac. Michel Lauzzana a repeint les murs ( en blanc) et présenté sa (jeune) équipe d'attachés parlementaires.

Ni droite, ni gauche. Le slogan est certes un peu usé maintenant mais il est toujours d'actualité. Même si au sein de la permanence du député Michel Lauzzana la formule la plus adaptée serait plutôt, «droite et gauche».

Clément Courties, 23 ans, jeune collaborateur parlementaire agenais du député Lauzzana a déjà œuvré dans l'entourage de Lucette Lousteau, «quand j'étais étudiant en droit», précise le jeune homme. Maxime Cermak, collaborateur parlementaire, à Paris, de Michel Lauzzana, a œuvré, lui, dans l'entourage de Bruno Lemaire, ex-Les Républicains et aujourd'hui ministre de l'Economie. La jeune équipe parlementaire autour de Michel Lauzzana se complète d'une troisième collaboratrice parlementaire, Claire Rives qui fait, avec ses 30 ans, figure de «doyenne», «j'ai une longue expérience dans le social comme infirmière d'abord, puis comme cadre de santé». Si la jeunesse est en tous lieux et de tout temps une qualité essentielle, Michel Lauzzana précise, «ils sont jeunes et compétents. C'est important». D'autant que les collaborateurs agenais seront là, au 2, rue Jeanne-d'Arc du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. «Et que le député sera présent aussi pour recevoir les Agenais, sur rendez-vous». La mission n'est pas simple, les anciens attachés parlementaires peuvent en témoigner…

«Un bon emplacement»

Ni droite, ni gauche ? L'emplacement de la permanence du parlementaire Michel Lauzzana peut, elle aussi, témoigner du bien-fondé du slogan. Michel Lauzzana s'est installé dans les locaux précédemment occupés par la députée socialiste. «Je dois dire que j'ai de bons rapports avec Lucette Lousteau, les choses se sont aplanies depuis la campagne…». Membre de la commission des finances à l'Assemblée nationale, Michel Lauzzana a cherché des collaborateurs au fait des complexités d'un engagement qui demande technicité et connaissances pointues. Exemple avec le premier rapport que rendra, dans quelques jours, le député Lauzzana et qui apportera sans doute des réponses aux agriculteurs dont les exploitations furent touchées par la grippe aviaire ces dernières années. «Il y sera question de sécurité alimentaire. Plusieurs députés sont d'ailleurs signataires d'un texte proposant la tenue d'une mission parlementaire en charge de proposer des solutions pour une meilleure gestion des épizooties et une réglementation sanitaire adaptée.»